La rentrée universitaire approche. Si elle est synonyme d’une nouvelle année pour les étudiants, elle sonne également comme une période coûteuse. Et de plus en plus : les organisations étudiantes parlent d’une augmentation de plus de 4%. Conséquence ? Les étudiants délaissent leur couverture santé.
Plus de 4 % pour la rentrée
Les organisations associatives et syndicales d’étudiants, la Fage et l’Unef, viennent d’annoncer leurs prévisions en termes de coûts pour la rentrée 2011.
4,1% pour l’une, 4,2% pour l’autre, les prévisions des augmentations pour la rentrée étudiante sont sensiblement les mêmes. Les organisations précisent que ce poucentage est deux fois plus élevé que l’inflation.
Les causes d’une telle augmentation ? Un cumul entre
l’augmentation des loyers et des frais d’inscription universitaires (inscription,
Sécurité Sociale, etc.)
Les étudiants s’inquiètent face à ces énormes augmentations qui obligent certains à faire un choix de priorité dans leurs dépenses pourtant indispensables.
La prise en charge de la santé souffre de ces augmentations
Et oui, les frais étudiants augmentent beaucoup plus vite que leur budget. Par conséquent, les étudiants ne peuvent pas dépenser l’argent qu’ils n’ont pas, ils font donc des coupes dans leur poste de dépense.
Et c’est
la couverture santé qui en pâtit : 7% des étudiants ne possèderaient pas de
mutuelle santé selon l’Unef.
Depuis septembre dernier, les
mutuelles étudiantes, le Crous et les Régions ont signé
une convention permettant aux étudiants boursiers d’
obtenir plus facilement une mutuelle pour un meilleur accès aux soins.
Cette initiative sera-t-elle suffisante ?