Tout a commencé avec les feuilles de soins, beaucoup moins nombreuses depuis la mise en place des dispositifs de
télétransmission dans les cabinets médicaux. L’
Assurance Maladie veut désormais
en finir avec les ordonnances papier, trop encombrantes et trop chères. L’abandon sera progressif.
Trop d’ordonnances papier tue l’ordonnance !
Le système avait fonctionné pour les feuilles de soin, pourquoi n’en serait-il pas de même pour la bonne vieille ordonnance papier ?
La
Cnam veut en finir avec les
750 millions d’ordonnances annuelles. Dans le détail anecdotique chiffré, ces documents représentent 420 km d’archives et
coûtent 4 millions d’euros chaque année.
Trop de papiers et trop de coûts pour l’Assurance Maladie en plein effort d’économies qui espère ainsi libérer 400 postes à termes.
La suppression se réalisera en deux temps : d’abord dans les pharmacies d’ici fin 2012, dont les salariés seront bien heureux de gagner 2 heures chaque soir puis dans les cabinets médicaux.
Mais alors sans ordonnance… ?
Le système est bien rodé : depuis 2010, l’expérience de la numérisation des ordonnances chez certains pharmaciens semble avoir rencontré un vif succès.
Le principe consiste simplement à
scanner les ordonnances, les graver sur CD-Rom et les envoyer dans les locaux de la
Sécurité Sociale tous les 15 jours.
A l’avenir, l’idée est de transmettre les informations directement depuis un serveur afin de faire totalement disparaître tout support matériel.
L’avis de Mutuelle-land : une belle avancée non seulement d’un point de vue financier mais également
écologique puisqu’à l’avenir les médecins ne devraient même plus utiliser d’ordonnance, mais passer directement par
l’informatisation des prescriptions.