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La question sur le droit à l’IVG continue d’alimenter la tension presque partout, en Europe mais aussi à la Réunion. Récemment, l’URF n’a pas ménagé ses mots pour qualifier la manifestation anti-IVG à Paris comme scandaleuse.
L’interruption volontaire de grossesse connue sous le sigle IVG a été qualifiée comme un droit réglementé pour une femme dont la grossesse n’est pas désirée. Force est de constater actuellement que depuis la grande manifestation anti-IVG organisée à Paris, la polémique sur cette pratique repart de plus belle. Pour l’URF, cette manifestation porte atteinte à l’un des droits les plus fondamentaux des femmes et de ce fait jugée comme inacceptable et scandaleuse. Il est à noter que l’URF qualifie cet acte à titre d’une menace pesant aujourd’hui en Europe, incluant la France, et la Réunion. Le fait d’accorder le droit à l’IVG aux femmes en danger à cause de la grossesse ou aux femmes victimes d’un viol, en Espagne, est même pointé du doigt par l’URF. Ce dernier affirme que cette mesure ne fera que favoriser les IVG clandestines. Mais l’URF est loin d’être le seul indigné par la manifestation anti-IVG se déroulant à Paris récemment. Effectivement, la LMDE a aussi monté le ton et ne s’est pas privé d’affirmer que l’interruption volontaire de grossesse est un droit fondamental.
En attendant le dénouement de la polémique concernant l’IVG, il faut rappeler que la Sécurité sociale en France prend en partie cet acte. La couverture est à hauteur de 80 % du tarif de l’IVG quand la pratique se déroule dans un établissement public et suivant donc une méthode chirurgicale. La prise en charge est de 70 % pour une IVG pratiquée dans un cabinet médical de ville. La concernée par l’IVG devra, par contre, se tourner vers une bonne mutuelle pour prendre en charge le surplus de dépenses comme le ticket modérateur. Dans certains cas et suivant le contrat, certaines mutuelles peuvent étendre leurs prestations au-delà du ticket modérateur.
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