L’association PPP, regroupant les porteuses de prothèses PIP s’apprête à attaquer le ministère de la Santé pour inégalité de traitement et « discrimination dans le traitement des produits de santé ». L’association compare le traitement des victimes de PIP avec celui accordé à celles du Mediator.
Pas de fonds d’indemnisation pour les victimes de PIP
Ce qui révolte l’association de victime de la société Poly Implant Prothèse, c’est la différence de traitement des victimes de produits de santé.
Selon le rappel de l’association, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand avait
autorisé la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes en raison « de dysfonctionnements de l'Afssaps lors de l'enquête » demandée par le ministre sur les circonstances de
l’affaire Mediator. Relire
Mediator : début du processus d'indemnisation
Pourtant les mêmes dysfonctionnements sont observés dans le scandale des prothèses PIP et la solidarité nationale ne fonctionne pas dans cette affaire.
L’avocat de l’association avance l’argument des « difficultés matérielles et morales » similaires dans l’un et l’autre des deux scandales.
Les ministres de la santé d’Europe sont interpelés par Bruxelles
La Commission européenne a demandé aux ministres de la Santé des pays européens de renforcer rapidement la surveillance du marché des dispositifs médicaux.
Un plan d’action va d’ailleurs être déployé à l’échelle européenne, améliorant fortement le système de surveillance des dispositifs médicaux tels que les prothèses : des visites surprises, amélioration de la traçabilité des dispositifs médicaux, etc.