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Le géant de la distribution E.Leclerc contre-attaque une nouvelle fois en faveur de la vente de médicaments au sein de ses centres de distributions. Il vient de lancer une pétition afin de recueillir des signatures et de faire entendre sa voix auprès des députes et des sénateurs. Alors pour ou contre la vente de médicaments grande surface ?
Bien sûr, il n’est pas question de vendre tous médicaments en libre-service, sans accompagnement.
Dans sa pétition, la marque de grande distribution évoque la vente de médicaments sans ordonnance, distribués sous le contrôle de docteurs en pharmacie.
L’argument principal de l’enseigne touche un point sensible des consommateurs de médicaments : le porte-monnaie. En effet, passer par un achat de ces médicaments en parapharmacie permettrait de payer 20 à 25 % moins cher tout en profitant d’une ouverture à la concurrence.
Un pétition qui vient compléter l’argumentaire du distributeur, qui diffuse d’ores et déjà une publicité télé en faveur de la vente de médicaments dans ses centres Leclerc.
Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, s’est exprimé sur la question mi-octobre. Pas d’équivoque : le gouvernement refuse que les médicaments – quel qu’ils soient – soient vendus en grande surface. Une pensée en accord avec le ministère de la Santé qui s’est toujours montré en faveur des pharmaciens.
M. Macron justifie cette décision par la présence suffisante de pharmacies en France, et par un prix des médicaments non « excessif ». De plus, le gouvernement souhaite éviter une crainte des consommateurs en matière de sécurité sanitaire.
Pour répondre à l’action du géant Leclerc, le ministre de l’Economie a rappelé que rien n’empêchait le groupe de proposer une pharmacie au sein ou en face de ses centres, avec un pharmacien qui conservera « l'indépendance d'un professionnel de santé ».
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