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Le paludisme : cause, symptômes et traitements
Le paludisme, ou la malaria, est une maladie infectieuse provoquée par des parasites du genre Plasmodium. Elle se transmet par la piqûre de certaines espèces de moustiques femelles du genre anophèles. D’après l’OMS, 90 % des cas sont dans les zones tropicales d’Afrique.
Maladie infectieuse, le paludisme (également appelée malaria) est provoqué par des parasites du genre Plasmodium et se propage par la piqûre de certaines espèces de moustiques femelles du genre anophèles. Les parasites se transmettent principalement la nuit par des moustiques eux-mêmes contaminés après avoir piqué un individu malade.
La cause de la maladie est découverte en 1880 à l'hôpital militaire de Constantine (Algérie) par le docteur Alphonse Laveran. C’est toutefois en 1987 que le médecin Ronald Ross démontra que les moustiques anophèles étaient vecteurs de la maladie. Avant cela, les experts tenaient pour responsable le « mauvais air » émanant des marécages. C’est pour cela que les termes paludisme et malaria proviennent respectivement du latin palus (« marais ») et de l'italien mal'aria (« mauvais air »).
Il existe 4 espèces de parasites du genre Plasmodium responsables de la maladie chez l’homme :
D’après les données de l’Organisation mondiale de la Santé, près de 40 % de la population mondiale est exposée au paludisme. Chaque année, 500 millions de cas sont observés et près d’un million de personnes décèdent de cette maladie selon l’OMS. Les régions les plus touchées se situent presque exclusivement en Afrique (90 % des cas). En Europe les seuls cas sont dits d’importation. En 2011, en France, 3 560 cas d’importation ont été rapportés.
Les symptômes du paludisme sont divers et nombreux : fatigue, perte d’appétit, vertiges, céphalées, nausées, diarrhée et myalgie diffuse. Le premier symptôme reste toutefois la fièvre (8 à 30 jours après l’infection). Il existe des cycles typiques alternant fièvre, tremblements et transpiration intense. Il s’agit de « l’accès palustre ». Leur périodicité dépend quant à elle de l’espèce de parasite en cause. Le paludisme engendré par P. falciparum peut être fatal.
Il n’existe aucun vaccin disponible contre cette maladie. Plusieurs molécules comme la chloroquine ou la quinine peuvent être utilisées en prévention. Les professionnels de santé recommandent très fortement une prise régulière d’un traitement préventif en cas de voyage dans une zone de transmission. Ce traitement, prescrit par un médecin, diffère selon les zones visitées mais aussi du patient. Les traitements préventifs ne garantissent cependant pas à 100 % une protection. Il est donc aussi important de se protéger des piqûres de moustiques.
En cas de symptômes, il est urgent de consulter un médecin. Une prise de sang sera alors effectuée pour confirmer le diagnostic. D’ailleurs, l’Institut Pasteur explique qu’au retour d’un voyage dans les tropiques, toute fièvre est considérée comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire.
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